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Éducation et travail au cœur de la société inclusive : transitions et expériences
Publié le 17 septembre 2024 – Mis à jour le 27 septembre 2024
du 16 octobre 2024 au 17 octobre 2024 à l’INSPE Saint-Agne, amphi Samuel Paty
Colloque coorganisé par les laboratoires UMR EFTS et LPS-DT de l'université Toulouse Jean Jaurès et la SFR-AEF de l'INSPE. Ce colloque pluridisciplinaire se propose de mettre en lumière les recherches visant l’analyse de l’expérience et des transitions scolaires et professionnelles d’élèves et de jeunes adultes dans une société dite inclusive. Les axes des communications sont : Axe 1 - La transition entre le système éducatif et le monde du travail pour les jeunes en SH Axe 2 - Enseignement professionnel et scolarisation des élèves en situation de handicap Axe 3 - Les enjeux du travail pour les personnes en situation de handicap
La perspective inclusive caractérise aujourd’hui aussi bien l’école que la société dans son ensemble. L’idée de société inclusive développée par Gardou (2012) “témoigne d’un double refus : celui d’un monde dont certains se prétendraient les propriétaires exclusifs ; celui de la mise à l’écart de ceux que l’on juge gênants, étrangers, incompatibles” (Plaisance, 2020, p. 5). Si ces principes philosophiques et anthropologiques font largement consensus, leur mise en œuvre au sein de la société se décline sous des formes qui souvent ne sont pas à la hauteur des ambitions annoncées. Sur le plan scientifique, ce hiatus implique de mobiliser des recherches compréhensives qui, seules, permettent de saisir la complexité des processus à l'œuvre. Dans ce contexte, il s’agit de faire discuter des disciplines des sciences sociales et humaines selon qu’elles étudient les dimensions idéologiques et politiques du paradigme inclusif ou qu’elles s’attachent à leur mise en application et à l’expérience des sujets.
L’école contemporaine est chargée de répondre aux exigences d’une éducation inclusive pour une diversité d’enfants et d’adolescents. Elle ne peut ignorer le rôle qu’elle doit jouer pour réduire les inégalités entre les élèves et ce, dès leur entrée à l’école maternelle. Il s’agit désormais de prendre en compte, dans l’espace scolaire ordinaire, les besoins éducatifs particuliers des élèves, qu’elles que soient leurs caractéristiques personnelles, culturelles, sociales ou linguistiques ainsi que les conditions nécessaires à la participation de tous à la vie sociale et à l’accessibilité des savoirs en fonction du contexte d’apprentissage.
La scolarisation des élèves en situation de handicap repose sur des dispositifs (ULIS, PPS…) et des fonctions spécifiques (AESH, coordonnateur …) mis en œuvre à partir des années 2000 pour accompagner et sécuriser leur parcours de formation et leur projet d’insertion sociale et professionnelle. L’effet des politiques éducatives a conduit à une augmentation considérable du nombre d’élèves en situation de handicap scolarisés en milieu ordinaire (155 361 en 2006 et 470 000 en 2023) et du nombre de dispositifs (10272 Ulis en 2022).
L’exigence d’une École inclusive appelle alors de profondes transformations de la part de l’institution scolaire. Au-delà des chiffres et du discours politique, s'intéresser à l’expérience des élèves et des professionnels permet d’éclairer l’interstructuration des logiques sociales et subjectives et constitue une voie privilégiée pour saisir les relations formation-emploi.
Dans une visée compréhensive et pluridisciplinaire, des études se centrent en effet sur l’analyse du sens de l’expérience des acteurs confrontés aux prescriptions relatives à l’École inclusive.
Pour autant, de nombreuses zones d’ombre subsistent autour des questions relatives :
- Au sens de l’expérience de la scolarisation des élèves en situation de handicap intellectuel et psychique et des conditions de leur accès à l’emploi ;
- Aux pratiques professionnelles des acteurs relevant de dimensions cachées tenant en particulier aux modalités d’appropriation des prescriptions ;
- Au risque de ruptures au sein des parcours scolaire set professionnels des jeunes ESH et plus particulièrement celles liées au passage entre le monde scolaire et celui du travail
- Aux enjeux liés à la participation sociale indépendamment de la question de l’accessibilité au diplôme et à l’emploi pour les personnes en situation de handicap.
La manifestation s’organise à partir de la présentation des résultats d’une recherche collaborative et participative financée par la Fondation Internationale de Recherche Appliquée sur le Handicap (FIRAH) avec le soutien de l’AGEFIPH, intitulée “Sécuriser les transitions professionnelles en milieu ordinaire d’élèves de lycées professionnels en situation de handicap intellectuel et psychique en France. Les Ulis Pro au cœur des dispositifs et pratiques d’accompagnement”. Le rapport scientifique final de recherche a été remis en Mai 2024 à la FIRAH. Elle a été prolongée par une recherche collaborative financée par la SFR-AEF : ULISProT (2023-2024).
Site du colloque : https://transitions.sciencesconf.org/?lang=fr
Modalités de participation : La participation au colloque est gratuite, l’inscription est obligatoire compte tenu de la capacité d’accueil de l’amphithéâtre Samuel Paty :
Conférencier invité : Godefroy Lansade, Laboratoire Crises, Université Paul Valéry Montpellier 3
Conférence Jeudi 17 octobre à 14h15 : « L'inclusion scolaire vue d'en bas : de quelques enjeux anthropologiques et politiques. »
Publics concernés : Enseignant·e·s-chercheur·e·s ; professionnel·le·s de l’éducation et personnels scolaires, intéressés par la problématique de l’éducation inclusive, étudiant·e·s
Comité d’organisation :
• Emmanuelle Brossais, PU, UMR EFTS, INSPE Toulouse, SFR-AEF
• Valérie Capdevielle, PU, LPS-DT, Université Toulouse Jean Jaurès, SFR-AEF
• Emilie Chevallier-Rodrigues, MCF, UMR EFTS, INSPE Toulouse, SFR-AEF
• Amélie Courtinat-Camps, PU, LPS-DT, Université Toulouse Jean Jaurès, SFR-AEF
• Myriam de Léonardis, PU émérite, LPS-DT, Université Toulouse Jean Jaurès, SFR-AEF
• Florence Savournin, MCF, UMR EFTS, INSPE Toulouse, SFR-AEF
L’école contemporaine est chargée de répondre aux exigences d’une éducation inclusive pour une diversité d’enfants et d’adolescents. Elle ne peut ignorer le rôle qu’elle doit jouer pour réduire les inégalités entre les élèves et ce, dès leur entrée à l’école maternelle. Il s’agit désormais de prendre en compte, dans l’espace scolaire ordinaire, les besoins éducatifs particuliers des élèves, qu’elles que soient leurs caractéristiques personnelles, culturelles, sociales ou linguistiques ainsi que les conditions nécessaires à la participation de tous à la vie sociale et à l’accessibilité des savoirs en fonction du contexte d’apprentissage.
La scolarisation des élèves en situation de handicap repose sur des dispositifs (ULIS, PPS…) et des fonctions spécifiques (AESH, coordonnateur …) mis en œuvre à partir des années 2000 pour accompagner et sécuriser leur parcours de formation et leur projet d’insertion sociale et professionnelle. L’effet des politiques éducatives a conduit à une augmentation considérable du nombre d’élèves en situation de handicap scolarisés en milieu ordinaire (155 361 en 2006 et 470 000 en 2023) et du nombre de dispositifs (10272 Ulis en 2022).
L’exigence d’une École inclusive appelle alors de profondes transformations de la part de l’institution scolaire. Au-delà des chiffres et du discours politique, s'intéresser à l’expérience des élèves et des professionnels permet d’éclairer l’interstructuration des logiques sociales et subjectives et constitue une voie privilégiée pour saisir les relations formation-emploi.
Dans une visée compréhensive et pluridisciplinaire, des études se centrent en effet sur l’analyse du sens de l’expérience des acteurs confrontés aux prescriptions relatives à l’École inclusive.
Pour autant, de nombreuses zones d’ombre subsistent autour des questions relatives :
- Au sens de l’expérience de la scolarisation des élèves en situation de handicap intellectuel et psychique et des conditions de leur accès à l’emploi ;
- Aux pratiques professionnelles des acteurs relevant de dimensions cachées tenant en particulier aux modalités d’appropriation des prescriptions ;
- Au risque de ruptures au sein des parcours scolaire set professionnels des jeunes ESH et plus particulièrement celles liées au passage entre le monde scolaire et celui du travail
- Aux enjeux liés à la participation sociale indépendamment de la question de l’accessibilité au diplôme et à l’emploi pour les personnes en situation de handicap.
La manifestation s’organise à partir de la présentation des résultats d’une recherche collaborative et participative financée par la Fondation Internationale de Recherche Appliquée sur le Handicap (FIRAH) avec le soutien de l’AGEFIPH, intitulée “Sécuriser les transitions professionnelles en milieu ordinaire d’élèves de lycées professionnels en situation de handicap intellectuel et psychique en France. Les Ulis Pro au cœur des dispositifs et pratiques d’accompagnement”. Le rapport scientifique final de recherche a été remis en Mai 2024 à la FIRAH. Elle a été prolongée par une recherche collaborative financée par la SFR-AEF : ULISProT (2023-2024).
Site du colloque : https://transitions.sciencesconf.org/?lang=fr
Modalités de participation : La participation au colloque est gratuite, l’inscription est obligatoire compte tenu de la capacité d’accueil de l’amphithéâtre Samuel Paty :
https://transitions.sciencesconf.org/registration?lang=fr
Conférencier invité : Godefroy Lansade, Laboratoire Crises, Université Paul Valéry Montpellier 3
Conférence Jeudi 17 octobre à 14h15 : « L'inclusion scolaire vue d'en bas : de quelques enjeux anthropologiques et politiques. »
Publics concernés : Enseignant·e·s-chercheur·e·s ; professionnel·le·s de l’éducation et personnels scolaires, intéressés par la problématique de l’éducation inclusive, étudiant·e·s
Comité d’organisation :
• Emmanuelle Brossais, PU, UMR EFTS, INSPE Toulouse, SFR-AEF
• Valérie Capdevielle, PU, LPS-DT, Université Toulouse Jean Jaurès, SFR-AEF
• Emilie Chevallier-Rodrigues, MCF, UMR EFTS, INSPE Toulouse, SFR-AEF
• Amélie Courtinat-Camps, PU, LPS-DT, Université Toulouse Jean Jaurès, SFR-AEF
• Myriam de Léonardis, PU émérite, LPS-DT, Université Toulouse Jean Jaurès, SFR-AEF
• Florence Savournin, MCF, UMR EFTS, INSPE Toulouse, SFR-AEF
Partenaires :
