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L'effet Matilda
Publié le 6 février 2024 – Mis à jour le 6 mars 2024
du 4 mars 2024 au 15 mars 2024 Bibliothèque INSPE - site de Toulouse Rangueil
Exposition
Du 4 au 15 mars 2024 à la bibliothèque de l’Inspe Toulouse Rangueil
Venez découvrir l'exposition "L'Effet Matilda" réalisée au cours d'un partenariat entre le CNRS Occitanie Ouest, l'association Femmes & Sciences et le Quai des Savoirs.
L’effet Matilda désigne le déni ou la minimisation récurrente de la contribution de femmes scientifiques à la recherche, leur travail étant souvent attribué à leurs collègues hommes.
C’est l’historienne des sciences américaine Margareth Rossiter (1944-) qui, en 1993, baptisa cet effet du nom de Matilda, rendant ainsi hommage à Matilda Joslyn Gage (1826-1898), une autrice américaine féministe et abolitionniste qui a traversé le XIXe siècle en combattant toute forme d’oppression. Elle avait, entre autres, analysé comment les hommes s’attribuaient des pensées de femmes intellectuelles.
D’après Margareth Rossiter, ce phénomène est décuplé quand il s’agit de femmes scientifiques.
Pour illustrer cet effet, 8 femmes scientifiques, parmi tant d’autres, ont été sélectionnées : Rosalind Franklin, Chien-Shiung Wu, Marie Tharp, Marthe Gautier, Amalie Emmy Noether, Jocelyn Bell, Lise Meitner, Nettie Marie Stevens.
Venez découvrir l'exposition "L'Effet Matilda" réalisée au cours d'un partenariat entre le CNRS Occitanie Ouest, l'association Femmes & Sciences et le Quai des Savoirs.
L’effet Matilda désigne le déni ou la minimisation récurrente de la contribution de femmes scientifiques à la recherche, leur travail étant souvent attribué à leurs collègues hommes.
C’est l’historienne des sciences américaine Margareth Rossiter (1944-) qui, en 1993, baptisa cet effet du nom de Matilda, rendant ainsi hommage à Matilda Joslyn Gage (1826-1898), une autrice américaine féministe et abolitionniste qui a traversé le XIXe siècle en combattant toute forme d’oppression. Elle avait, entre autres, analysé comment les hommes s’attribuaient des pensées de femmes intellectuelles.
D’après Margareth Rossiter, ce phénomène est décuplé quand il s’agit de femmes scientifiques.
Pour illustrer cet effet, 8 femmes scientifiques, parmi tant d’autres, ont été sélectionnées : Rosalind Franklin, Chien-Shiung Wu, Marie Tharp, Marthe Gautier, Amalie Emmy Noether, Jocelyn Bell, Lise Meitner, Nettie Marie Stevens.